croustance

(début XX^e siècle) De croûte, crouste, avec le suffixe -ance.

croustance \kʁus.tɑ̃s\ féminin

1. (Argot) Nourriture, repas.
   • Et puis, je m’en contrefous ! Je ne vais pas m’amuser à des placements de père de famille ; gagner ma croustance, vivoter, — ça ne m’intéresse pas ! — (Jean d’Esme, Fièvres, Flammarion, 1935, page 170)
   • Il ne leur porte pas de la croustance à ses zoziaux, cette nuit ? — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 101)
   • Il déclara que c’était l’heure d’aller préparer sa croustance, parce qu’il avait prévu pour ce soir une blanquette qui devrait mijoter jusqu’au dîner. — (Cédric Morgan, Le goût du vent sur les lèvres, Les Escales, 2017)
   • Pour ce soir, c’est toi qui feras la croustance… — (Roland Dorgelès, Les croix de bois, Albin Michel, 1919)

• becquetance
• bouffe

• France (Vosges) : écouter « croustance [Prononciation ?] »

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« croustance », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage